Harcèlement, humiliations, insultes : nous sommes bien averti.es de ces fléaux de la vie en société et nous nous efforçons de lutter contre eux. Mais il y a un cas de figure que nous négligeons : celui où l'agresseur, c'est... nous-même. Bien souvent résonne dans notre tête une voix malveillante qui nous attaque, qui nous sermonne, qui nous rabaisse ; qui nous dit que, quoi que nous fassions, nous avons tort ; que nous ne méritons rien de bon, que nous présentons un défaut fondamental. Cette voix parle particulièrement fort quand nous appartenons à une catégorie dominée : femmes, enfants, minorités sexuelles ou raciales.
« Comme à son habitude, Mona Chollet tire donc le fil de sa propre expérience et de ses questionnements, les tissant avec ses multiples lectures pour terrasser la pieuvre culpabilisatrice dont les tentacules se déploient sur toutes les dimensions de nos vies – éducation, maternité, monde professionnel ou militant. » – Télérama
« Dans cet essai, écrit à la première personne, Mona Chollet puise aux origines de cette culpabilité, ce "noyau de haine" dont nous avons hérité de la religion chrétienne et de la culture patriarcale, et qui contamine notre existence. Et nous offre une prise de conscience salvatrice pour que nous réinventions l'amour de soi. » – Marie-Claire